Slide En exclusivité Les résultats du 1038-FAUN pour sa première Mini Transat

Rétrospectives des saisons préparatoires 2022 et 2023
Portrait d’Adrien Simon,
un jeune skipper engagé pour la protection des océans
Tous avec le 1038 FAUN !

Les résultats du 1038-FAUN pour sa première Mini Transat :

 

Les Sables d’Olonne – Santa Cruz de La Palma (1350 milles) : 14ème place
25 septembre – 6 octobre :
10 jours, 14 heures, 40 minutes, 10 secondes

Santa Cruz de La Palma – Saint François en Guadeloupe ( 2700 milles) : une belle 6ème place
28 octobre – 12 novembre :
14 jours, 21 heures, 1 minute, 3 secondes

Site officiel de la Mini Transat

1038 Faun

« Challenge relevé »

« Arrivé en Guadeloupe et challenge relevé : traverser l’Atlantique en course en solitaire, sans moyen de communication et une place dans le Top 10 ! Cette aventure marque ma vie de navigateur, en ajoutant à mon expérience de marin une casquette de skipper en course au large.
C’était dur, exigeant, rempli de découvertes et d’aventures, mais franchir la ligne d’arrivée de cette Mini Transat tant convoitée est une réelle satisfaction !
Je suis fier d’avoir porté haut les couleurs de FAUN sur la Mini Transat 2023 ! »

Retour en détails sur cette seconde étape : Canaries – Guadeloupe.

« Tout d’abord, un choix crucial, travaillé avec notre météorologue Dominique Vittet de Lorient Grand Large : partir sur une option plus marquée que les autres pour aller chercher de l’avance.
J’ai voulu faire ce choix, mais finalement on n’a pas réussi à avoir autant d’avance qu’on pensait. Il y avait quasiment une journée de retard sur les alizés, mais c’était grisant de se détacher de la flotte et d’aller tenter cette option.

A l’arrivée il y a forcément une petite pointe de déception pour moi car mes camarades qui ont pris cette route finissent sur le podium, mais j’ai eu quelques soucis techniques. J’ai dû naviguer en redoublant d’attention pour pouvoir arriver jusqu’en Guadeloupe. J’ai déchiré mes 2 spis lors de manœuvres, avec quelques frayeurs à la clé car la mer était parfois bien mouvementée. Au niveau de mon gréement, la cale de pied de mât a sauté… un palier de safran s’est arraché du tableau arrière. Je ne saurais jamais si c’était dû à un choc ou aux vitesses rapides de navigation, mais c’était sportif !
C’était dur physiquement, les conditions étaient d’ailleurs tellement engagées que le record des 24 heures en Mini détenu initialement en prototype a été battu par l’un des séries avec qui je naviguais : 317 milles en 24h ! Mon Mini FAUN a réussi à avaler 304 milles en 24 heures, une jolie performance au compteur !

La découverte des mers de l’Atlantique

Cette Mini-Transat en solitaire et sans moyen de communication est une merveilleuse école de la course au large, car elle demande de se battre contre soi-même et de se dépasser pour traverser l’océan.
Pour moi cette seconde étape c’était avant tout la découverte des mers de l’Atlantique, et il n’y a rien d’un long bord tranquille, ces alizés ressemblaient plutôt à un vrai champ de bosses très croisés ! Le vent tournait en permanence, avec des bascules de jour comme de nuit.
Ne voir personne pendant 15 jours c’est dur mentalement. Mais étonnamment je n’ai pas souffert de la solitude, même au contraire je me suis senti bien à bord, à faire un duo avec mon bateau. Il fallait toujours viser la performance, mais ce qui était difficile c’était de n’avoir aucun repère autour de moi. Comme on ne sait pas où sont les autres concurrents, il faut rester toujours au maximum de soi-même, et j’ai puisé au fond de moi pour tenir le rythme sur cette descente à hautes vitesses.
C’était une découverte, mais j’ai apprécié ce challenge. J’ai bien géré mon sommeil, c’est une partie de la clé pour tenir sur la durée. C’était parfois compliqué surtout sur la fin car il fallait dormir plutôt en journée et en début de nuit pour rester alerte et affronter les grains et le vent très fort en seconde partie de nuit.
C’est aussi ça les Alizés, mais j’ai compris que le bonheur se gagne aussi dans les moments durs. Quand on réussit à se dépasser, les moments difficiles deviennent une source de satisfaction, et j’ai le ressenti d’avoir vécu une expérience très formatrice, avec un enchainement de pleins de bons moments !

Une relation fusionnelle avec mon bateau

Je me suis très bien acclimaté à bord. Au niveau de la nourriture, je n’avais embarqué que du lyophilisé et je m’y suis bien fait !
J’ai pris un plaisir énorme à naviguer. L’envie de me dépasser à fond était toujours présente. Je savais qu’il y avait du monde qui me suivait derrière la cartographie et ça m’a porté pendant toute cette traversée.
Mes casses matérielles m’ont empêché de rester avec le groupe de tête et j’ai gardé cet écart jusqu’au bout, mais je suis satisfait d’avoir réussi à être dans le Top 10 compte-tenu du plateau !
J’ai vécu une relation fusionnelle avec mon bateau, ça fait 2 saisons que je le prépare et je me suis attaché à lui.
Vivre dans 1 m2 avec de grosses vagues et des vents violents, c’est engagé. Ça reste des toutes petites coques de noix sur l’Atlantique, des bateaux très légers, on est loin des gros cargos des mers !

15 jours, c’est dur et c’est long !

Je termine 6ème sur la seconde étape, et 7ème au classement général malgré la première étape en demi-teinte. Je me rends compte du chemin parcouru, c’est quelque chose d’avoir terminé cette course connue pour être vraiment difficile.
La difficulté de cette course est un tout : gestion de la fatigue, de la nourriture, de la solitude, de l’humidité constante…
Et il a fallu aussi gérer les petits bobos du bord. L’humidité est présente du matin au soir et ma peau abimée à l’arrivée témoigne de ces conditions qui sollicitent le corps. Je ne pouvais plus m’asseoir les trois derniers jours tellement c’était douloureux, et je me suis également ouvert le genou dans une manœuvre d’affalage de spi au milieu de l’Atlantique.
Le moment le plus difficile a été en début de course de faire le choix de partir au sud avec peu de concurrents qui tentaient l’option, en se disant que la course aller se jouer là-dessus. Quand on décide de s’éloigner, on sait qu’on peut tout perdre…ou tout gagner !
La perte de mon spi au quatrième jour a été aussi un moment particulièrement dur, ça m’a freiné pour attaquer pendant quelques heures. Entre la fatigue et l’émotion, je savais qu’il fallait mettre le curseur au bon endroit pour réussir à être performant tout en préservant le matériel.

Si je devais résumer ma course, ce serait finalement une course sur un champ de bosses sur lequel on fait du 4×4 ! Tout devient difficile en terme de vie à bord dans une mer très agitée, loin des longs bords tranquilles pour voguer vers l’exotisme outre-Atlantique. Mais c’est cette difficulté que je suis venu chercher, et je suis heureux de m’être dépassé et d’avoir pris autant de plaisir à mener ma monture.
Mon plus grand moment de bonheur restera de naviguer à hautes vitesses dans les alizés pendant des heures et des heures sans jamais que ça s’arrête…

Cette Mini-Transat est le début d’un joli chapitre de skipper, et cette envie de me dépasser et de performer est ancrée au fond de moi ! »

Retour en détails sur cette seconde étape : Canaries - Guadeloupe.

« Rendez-vous en Guadeloupe ! »

« Bonjour à toutes les équipes FAUN depuis les Canaries. Cette escale de 3 semaines est à la fois chouette pour pouvoir s’acclimater aux températures chaudes, mais également longue avec l’envie certaine d’en découdre pour mettre le cap vers la Guadeloupe !

Mon bateau est prêt pour le départ prévu le 28 octobre ! Il est arrivé en bon état après la première étape sans chantier majeur, j’ai fait les dernières petites bricoles aujourd’hui en changeant certaines drisses mais c’était plus du préventif pour vraiment tout assurer.

La nourriture est prête également, il ne reste plus que le frais à gérer et charger le tout dans le bateau au dernier moment. J’ai également refait mon sac de navigation avec des affaires légères, je suis passé en garde-robe d’été avec des vêtements pour me protéger du soleil !

J’ai pris une semaine off durant cette escale pour me balader et recharger pleinement les batteries, je reviens reposé et j’ai vraiment très hâte de partir…

Le programme est désormais pleinement occupé avec la météo. Pour le moment les modèles américains et européens divergent en terme de prévisions et la stratégie est encore floue. On observe chaque relevé météo et on imagine plusieurs scénarii. Pour le moment les alizés ne sont pas bien établis, j’espère qu’on aura des conditions adaptées à nos bateaux pour pouvoir un peu lâcher les chevaux et avoir des vitesses sympa.

J’ai envie de partir et de faire une belle étape. Je vais tout donner pour aller essayer d’aller chercher mon objectif initial de Top 10 pour porter les couleurs de FAUN aux avant-postes, tout est encore possible. Je suis vraiment motivé pour cette traversée de l’Atlantique qui sera une première pour moi. Je n’ai pas d’appréhension mais je vais vers l’inconnu entre le large et les alizés…

J’espère clôturer en beauté ces deux années de projets, rendez-vous en Guadeloupe pour vous raconter cette seconde étape de la Mini-Transat ! »

Adrien Simon, Mini 1038 FAUN, 24 octobre

depart-Transat-1038 Faun avec Adrien Simon

Les Sables d’Olonne – Santa Cruz de la Palma

« Super départ aux avant-postes ! »

« Le départ restera un grand moment d’émotion. Remonter le chenal mythique des Sables d’Olonne vers la ligne de départ et réaliser que je fais partie des 90 skippers prêts à s’élancer pour traverser l’Atlantique sur un Mini 6,50 !
Pour ce grand jour, j’avais vraiment à cœur de mettre les couleurs de FAUN à l’honneur et de montrer que j’étais déjà dans les starting-blocks. J’ai pris un super départ sur la ligne aux avant-postes, un départ en leader de la flotte, coup de projecteur sur mon bateau et joli moment sportif !
Après ce beau départ, on a tous mis le cap vers un waypoint au niveau de Gijon en Espagne pour éviter une grosse tempête au nord du golfe de Gascogne.
Ce début de course a été rythmé par de nombreuses transitions météo et beaucoup de changements de vent. J’arrive à Gijon toujours bien placé dans le groupe de tête, ça m’a conforté dans ma vitesse et dans mes choix ».

Cap Finisterre : 35-40 nœuds et des vagues de plus de 3 mètres !

« Puis pour la seconde partie du parcours vers le Cap Finisterre on savait qu’on aurait des vents forts pendant 48h, une partie délicate à franchir lors de laquelle il fallait également penser à préserver le bateau.
Ça s’est confirmé sur zone, on a eu jusqu’à 35-40 nœuds et des vagues de plus de 3 mètres, il a fallu être vigilant pour ne rien casser car la route était encore longue.
Je passe le Cap Finisterre toujours dans le groupe de tête, satisfait d’avoir performé tout en faisant attention à ma monture ».

Descente vers les Canaries compliquée…

« On attaque ensuite la descente vers les Canaries, ça se complique car nous recevons une météo très limitée en terme d’informations. C’est le concept même de notre course : recevoir des bulletins météo brefs, devoir les analyser et décider de la route à choisir.
La suite s’est d’autant plus compliquée avec une météo anormale pour cette période de l’année : les alizés portugais se sont complètement stoppés et le vent est tombé pendant 48 heures.
On a alors vu tous les concurrents nous rattraper et nous passer au large dans l’ouest, on les voyait à l’AIS et c’était très frustrant.
Pendant 48h on ne pouvait rien faire, on ne pouvait même pas se sortir de cette zone pour en regagner une avec du vent.
Mentalement c’était compliqué mais j’étais au contact de tous les favoris de la course, c’est rassurant de se dire qu’on n’est pas seul dans son coin malgré la frustration d’être bloqué.
Glisser sous spi !

L’alizé s’est ensuite remis en place, on a pu glisser sous spi vers les Canaries au portant, du bonheur !
Il y avait des énormes bascules de vent donc on pouvait tout perdre comme tout gagner, jusqu’à la fin il a fallu être à l’attaque. Je m’en suis plutôt pas trop mal sorti, j’ai tout donné et j’ai récupéré une quinzaine de places pour m’emparer au final de la 14ème place en série (après jury) sur cette première étape.
Il y a évidemment de la frustration de ne pas relever mon objectif de Top 10 et d’avoir un écart de 15 heures avec le premier, mais la seconde étape est deux fois plus longue donc tout est encore possible ! » 

depart-Transat-1038 Faun avec Adrien Simon

 

Prêt pour la traversée de l’Atlantique …

« Pour cette première étape je retiendrai de nombreux enseignements, avec tout d’abord des phénomènes météo exceptionnels qui ont sollicité notre mental. En tant que marin j’ai également découvert une nouvelle zone géographique avec ses spécificités.
On a eu beaucoup de vent au niveau du Cap Finisterre qui a pas mal secoué les bateaux. Mais mon bateau a bien résisté et était en super état à l’arrivée par rapport à d’autres !

J’ai quand-même dû monter en tête de mât pour récupérer une drisse, un exercice compliqué à effectuer en mer. Mes voiles sont un peu abimées, je me sens assez fatigué avec l’impression d’avoir beaucoup donné mais je viens d’effectuer un check complet du bateau et il est prêt pour la seconde étape ! Je voulais vérifier dès l’arrivée s’il n’y avait pas des pièces à commander mais tout est validé, il est même déjà nettoyé, je suis prêt à repartir pour cette fois m’élancer sur la traversée de l’Atlantique !

En mer il a fallu être tout le temps à fond pour ne rien lâcher face à mes concurrents. J’ai l’impression d’avoir beaucoup tiré sur le bonhomme mais je peaufine désormais les derniers détails et je me repose aux Canaries avant de prendre le départ de la seconde étape le 28 octobre.
Je ne suis pas trop loin de mon Top 10 visé, j’ai évidemment une petite déception au fond de moi car j’ai l’impression d’avoir bien navigué et de ne pas avoir fait beaucoup d’erreurs. Mais je suis bien placé par rapport à d’autres favoris de la course, certains sont loin derrière au classement. Alors je me focalise désormais sur la seconde étape avec toujours cette envie de bien faire et de tout donner !
Place au repos et à la préparation de ma première transatlantique ! »

Pour suivre Adrien en ligne :

Lien cartographie :  http://minitransat.geovoile.com/2023/tracker/

Live du départ :  https://www.facebook.com/LaMiniTransat/

Ma page facebook :  https://www.facebook.com/adrienvoile/

depart-Transat-1038 Faun avec Adrien Simon

Les mots d’Adrien Simon à J-2 !

« Ça y est, je suis prêt pour le grand saut ! »

« Ça y est, je suis prêt pour le grand saut ! Le départ approche et mon projet pour lequel j’ai tant donné va se concrétiser ! J’ai hâte d’y aller, hâte de prendre le départ pour aller batailler avec les copains qui vont devenir des concurrents !
La météo s’annonce bonne : du vent mais pas trop à ce stade. Le départ dimanche et la journée de lundi devraient se dérouler dans des conditions idéales, on devrait par contre être secoués mardi à cause d’une queue de cyclone prévue au cap Finisterre.
Dimanche, je m’élancerai ainsi pour la Mini-Transat 2023. Cette course transatlantique en solitaire et sans moyen de communication est une première pour moi. Ce sera ma première transat et la découverte de longues navigations loin des côtes. Ce n’est pas un exercice habituel. Il va falloir savoir naviguer seul et vite sans avoir trop de repères. Ce ne sera pas une régate au contact mais une course dans la durée pendant laquelle on va devoir avoir confiance en soi et ne pas douter de nos choix.

La Mini-Transat est LA course de tous les apprentissages. Nous n’avons aucun équipement moderne : on reçoit un bulletin météo par jour par radio et à partir de ce que l’on décrypte via cette voix, il faut analyser et décider d’une stratégie de course. Ce n’est pas un exercice facile car c’est à nous d’interpréter les informations reçues. On est équipés à bord de cartes marines papier sur lesquelles on reporte notre position estimée. L’observation des nuages sera également primordiale pour interpréter la météo en local et affiner les prévisions reçues par radio. C’est l’aboutissement de deux ans de travail pour appréhender les différents phénomènes météo, c’est passionnant !

Je suis très fier de porter les couleurs de FAUN et d’être là pour essayer de bien faire les choses. Les 10 jours de village ont été l’occasion de faire visiter le bateau aux clients de FAUN et de parler du projet aux côtés de Plastic Odyssey.
Maintenant, je vais tout donner, avec dans le viseur l’envie d’arriver en Guadeloupe dans un Top 10 au classement général.

Sur cette première étape vers Santa Cruz de la Palma l’enjeu va être d’éviter la casse matérielle et les orques au large du Portugal. J’espère évidemment arriver aux Canaries pour pouvoir ensuite m’élancer sur la seconde étape. Je vais tenter d’y arriver avec le meilleur chrono possible pour être dans le match pour l’étape n°2.
C’est parti, dimanche à 14h pour environ 8 jours de course, restez connectés ! »

Pour suivre Adrien en ligne :

Lien cartographie :  http://minitransat.geovoile.com/2023/tracker/

Live du départ :  https://www.facebook.com/LaMiniTransat/

Ma page facebook :  https://www.facebook.com/adrienvoile/

Revivons ensemble toutes les courses qualificatives du 1038-FAUN, barré par Adrien Simon, avant le départ de la Mini Transat 2023, le 24 septembre !

Né à Brest, passionné de voile dès son plus jeune âge, formé à la marine marchande, Adrien Simon, 29 ans, s’est lancé en mini pour réaliser son rêve.

« Ma rencontre avec Etienne Blaise a été marquante, nous avons beaucoup échangé sur les valeurs de FAUN et les synergies avec un projet voile. »

« Lorsque j’ai décidé de me lancer en Mini, je souhaitais aller plus loin qu’un simple projet bateau. C’était très important pour moi que mon projet soit utile. L’association Plastic Odyssey est un projet mené par des officiers de marine marchande comme moi, qui se sont investis pour nettoyer les mers. Ces valeurs me sont également chères au quotidien. »

« Ma rencontre avec Etienne Blaise a été marquante, nous avons beaucoup échangé sur les valeurs de FAUN et les synergies avec un projet voile. C’est suite à une visite de l’entreprise en juillet 2021 que nous avons décidé de nous engager ensemble sur deux saisons en Mini. Je suis fier de porter haut les couleurs de cette belle entreprise. »

En septembre 2023, Adrien Simon sera sur la ligne de départ de la Mini-Transat, une traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance, sur un voilier de 6,50 m. 4 050 milles (7 500 kilomètres) à parcourir, des Sables-d’Olonne à Saint-François en Guadeloupe, avec une escale à Santa Cruz de La Palma aux Canaries.

SAISON 2022

Au départ de Gênes

14 avril 2022

Gran Premio Italia (classe Mini)

Excellent début de saison avec une seconde place !

Adrien Simon Faun
Faun  1038 Aurelien simon

Au départ de Marseille

2 mai 2022

Corsica Med (40 équipages)

Une belle seconde place pour la première course en solitaire d’Adrien Simon

Au départ de Douarnenez

2 juin 2022

Trophée MAP (75 équipages)

Après un super départ en tête avec les équipes FAUN présentes sur l’eau pour le soutenir et vivre pleinement ce moment, Adrien Simon finit 7ème du Trophée MAP.

11 juin 2022

Mini Fastnet (70 équipages)

Adrien termine 2ème de cette régate éprouvante avec de sérieux compétiteurs !

Après un super départ en tête avec les équipes FAUN présentes sur l’eau pour le soutenir et vivre pleinement ce moment, Adrien Simon finit 7ème du Trophée MAP.
Bapteme FAUN 1023

A Brest

29 juin 2022

Baptême du 1038 FAUN

« Adrien Simon et FAUN Environnement sont heureux de vous inviter au Baptême du Mini-FAUN qui aura lieu Marina du Château – Quai Eric Tabarly à Brest

Le mercredi 29 juin à 18 heures, en présence du navigateur français Paul Meilhat. »

Au départ
des Sables d’ Olonne

11 juillet 2022

Les Sables – Les Açores – Les Sables
(75 équipages)

10 jours de navigation loin des côtes !
« Très heureux de me lancer sur la plus grande course de la saison car c’est la première fois que je pars au large. »
Avec des conditions météo très contrastées : vent fort avec du près dans 25-30 nœuds, un arrêt net dans la dorsale sans vent et enfin joli finish sous spi sur les 300 derniers milles.
Adrien termine 6ème au classement général à 10 minutes du 4ème !

Au départ<br />
des Sables d’ Olonne
Au départ de Concarneau<br />
1038 FAUN
Depart Concarneau 1038 FAUN RÉGATE

Au départ de Concarneau

5 septembre 2022

Duo Concarneau

Une belle 9ème place pour clôturer la saison 2022

Bilan de la saison 2022

« J’ai le sentiment d’avoir pris le meilleur de ce que je pouvais pour cette première saison en Mini. Quand je vois le chemin parcouru ces 8 derniers mois, c’est incroyable. Je suis vraiment satisfait de ma saison, j’ai terminé toutes mes courses dans le Top 10 et j’ai fait 3 podiums, dont un sur une course en solitaire. La route est encore longue mais je vais continuer sur ma lancée pour essayer d’accrocher encore plus de podiums l’année prochaine en vue de la Mini Transat ! Merci à FAUN, je suis fier d’être votre ambassadeur en course au large. »

Prochaines étapes

  • Programme d’entrainement intensif à Lorient
  • Stages de navigation en conditions hivernales entre mi-octobre et fin novembre
  • Chantier d’hiver en novembre et décembre
  • Inscription officielle à la Mini Transat lors du Salon Nautique de Paris les 3 et 4 décembre
  • Reprise des entrainements en février-mars
  • Premières courses de la saison 2023 en avril

SAISON 2023

« Cette année la Classe Mini est très prisée, nous sommes près de 300 skippers sur le circuit avec un nombre de places très limité. Les places au départ des courses sont chères et nous avons chacun eu une attribution précise de courses pour nous permettre de nous donner toutes les chances d’être au départ de la Mini Transat en septembre prochain dans les meilleures conditions. »

FAUN 1038 Classe mini

Au départ de Lorient

13 avril 2023

La Plastimo (40 équipages)

C’est parti pour la première course de la saison 2023 en double mixte.

Adrien Simon se réjouit :

« J’ai la chance d’embarquer Chloé le Bars, une navigatrice qui brille sur le circuit Figaro. »

FAUN 1038. Première course de la saison<br />
2023 en double mixte.
A l’issue de la première étape, Adrien SIMON et<br />
Chloé Le Bars ont été les premiers à franchir la<br />
ligne d’arrivée. Ils s’imposent en bateaux de Série et toutes catégories confondues.

Bravo !

A l’issue de la première étape, Adrien SIMON et Chloé Le Bars ont été les premiers à franchir la ligne d’arrivée. Ils s’imposent en bateaux de Série et toutes catégories confondues.

Podium !

Adrien SIMON et Chloé Le Bars terminent 5ème de la seconde étape de la Plastimo et 3ème au classement général !

Adrien SIMON et Chloé Le Bars terminent 5ème de la seconde étape de la Plastimo et 3ème au classement général !
Mini en mai (100 équipages) 500 milles en solitaire. Départ et arrivée à la Trinité-sur-mer. Zone de course, la Mer d’Iroise, la Bretagne Sud et l’estuaire de la Gironde. Il termine 7ième sur 73 !

Au départ de la
Trinité sur Mer

9 mai 2023

Mini en mai (100 équipages)

500 milles en solitaire.
Départ et arrivée à la Trinité-sur-mer.
Zone de course, la Mer d’Iroise, la Bretagne Sud et l’estuaire de la Gironde.
Il termine 7ième sur 73 !

Du pur plaisir

Au départ de Douarnenez

1er juin 2023

Trophée Marie-Agnès Péron

220 milles en solitaire :
Douarnenez – Birvideaux – Douarnenez
Un grand bravo à notre skipper qui a encore tout donné en ne dormant et ne mangeant quasiment pas pour atteindre ses objectifs et terminer 4ième sur cette course très disputée.

Trophée Marie-Agnès Péron , au départ de Douarnenez le 1er juin
1038-FAUN finit 4 ème

Au départ de Port Bourgenay

Samedi 22 juillet 2023

PURU Transgascogne

600 milles
Pour cette édition 2023, 72 Mini 6.50 prendront le départ pour traverser le Golfe de Gascogne en reliant Port Bourgenay
et Getxo au Pays basque espagnol.
Retour à Port Bourgenay prévu les 29 et 30 juillet.
Bonne course au 1038-FAUN !

Au classement général (addition des temps de la première et seconde étapes de la PURU), le 1038-FAUN finit 4ième.
Un résultat très prometteur pour notre skippeur avant le départ de la Mini Transat en septembre : « Cette Puru Transgascogne a été très positive, elle m’a conforté dans mes vitesses et ma capacité à naviguer devant au contact. » 

Pour plus d’information :